Né en 1923 à Eldorado, Texas, John Burrus a consacré sa vie à deux choses, l’élevage et le dressage des chevaux de rodéo (horse breaking for rodeo) et le répertoire des anciennes chansons apprises dès son enfance auprès des cowboys qu’il a côtoyés.
Cet album est consacré aux griots des Maures, ces anciens nomades arabophones qui ont parcouru pendant des siècles tout l’ouest du Sahara, du Sénégal jusqu’au sud du Maroc. Musiciens professionnels appartenant à des lignées anciennes, les griots sont les détenteurs quasi exclusifs de musiques savantes qu'ils se transmettent de génération en génération.
Le mugham, la musique classique d’Azerbaïdjan, occupe par sa beauté, sa puissance d’expression et son extraordinaire vitalité, une place de choix parmi les musiques orientales.
Cet album illustre l’extraordinaire diversité culturelle et musicale de Madagascar à travers des enregistrements recueillis dans les villages de l’île rouge.
La grande cithare-sur-cuvette inanga sert à accompagner un ensemble de chants de cour qui retracent notamment les événements de la vie des rois du Rwanda. Transmis de génération en génération, de manière quasi initiatique, ces chants ont une grande valeur historique. Médard Ntamaganya appartient à une longue lignée de musiciens d'origine twa (pygmée).
La musique revêt chez les Bamum une importance particulière. Ses répertoires, sa pratique, ses instruments, sont associés à tous les aspects de la vie et de l’histoire de ce royaume. Nombre d'instruments et de répertoires furent saisis aux diverses populations vaincues ; chaque société secrète possède ses instruments et en a fait ses emblèmes ; chaque événement politique impose la présence de morceaux de musique particuliers.
Ce disque présente deux genres de musique et de chants appartenant à la tradition de Hué : une musique aristocratique interprétée jadis par des musiciens non-professionnels dans un but de divertissement, appelée Ca Hué, ou Chant de Hué, et la musique de cour exécutée par de grands ensembles et des musiciens de cour, appelée Nhac cung dinh ou Musique du Palais.
> Chants liturgiques du Carême et du Vendredi Saint
La musique enregistrée sur ce disque compact est celle de l’Église syriaque occidentale, jacobite, monophysite ou, plus simplement, Église syriaque orthodoxe d’Alep. La musique de cette Église est vocale et sa langue liturgique est le syriaque. Le répertoire qui remonte au IVe siècle comprend des psalmodies et des chants antiphonaux et des improvisations vocales en solo.
Le Ca trù est une musique d'art, essentiellement vocale, apparue il y a six siècles au Tonkin (Nord Vietnam). Elle est destinée à un petit nombre d'auditeurs à l'occasion des moments de délassement et dans l'intimité bien close des salles. Il n'est chanté que par les femmes qui marquent elles-mêmes le rythme sur un phach, planchette en bambou ou en bois de trente centimètres de long frappée par deux baguettes en bois.
Le mugham, la musique classique d’Azerbaïdjan, occupe par sa beauté, sa puissance d’expression et son extraordinaire vitalité, une place de choix parmi les musiques orientales.
Matar Muhammad est né en 1939 dans la plaine de la Bekaa, au Liban. Il était issu d’une famille de Gitans, musiciens ambulants de père en fils. Dès l’âge de sept ans son père et son frère aîné l’initièrent au jeu du buzuq, le luth arabe à manche long. Héritier d’une tradition orale, ses dons innés lui permirent de pratiquer de manière empirique un art véritablement savant.
Ce disque montre non seulement la diversité et en même temps l'homogénéité des traditions de bardes en Asie intérieure, mais aussi le lien étroit qui unit le chant épique, le chant diphonique et le chamanisme.